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Voltarène, Maxilase, Smecta... la liste noire des médicaments "à éviter" s'agrandit pour 2026

Publié il y a 5 jours

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Photo d'illustration Pierrick Delobelle

La revue médicale spécialisée Prescrire a levé le voile sur sa liste de médicaments "à éviter". Selon la publication, ces traitements seraient "plus dangeureux qu'utiles".

Voltarène, Maxilase, Smecta... Utilisés pour soigner les douleurs musculaires, traiter les maux de gorge ou atténuer les brûlures intestinales, ils sont considérés comme inefficaces, voire dangereux par Prescrire.

La revue médicale a publié, ce lundi 8 décembre, sa liste noire 2026. Il s'agit de 108 médicaments - 89 d'entre eux sont commercialisés en France - dont la balance bénéfices-risques est jugée "défavorable dans toutes les situations cliniques dans lesquelles ils sont autorisés". Bon nombre d'entre eux sont pourtant en vente libre dans les pharmacies de l'Hexagone.

"L'efficacité clinique n'est pas démontrée

"Il n'est pas justifié d'exposer les patients à des effets indésirables graves quand l'efficacité clinique n'est pas démontrée", précise le mensuel médical. C'est précisément le cœur du problème, selon Prescrire. En plus des faibles résultats obtenus après la prise de ces médicaments listés, ils provoquent parfois des effets indésirables, toujours selon la revue. Elle recommande d'ailleurs de les "écarter pour mieux soigner" et d'opter pour d'autres solutions "quand un traitement médicamenteux paraît souhaitable".

Prescrire, considéré aujourd'hui comme une source fiable d'informations sur les médicaments, publie sa liste depuis plus de dix ans dans l'objectif de proposer aux soignants et aux patients des informations "claires, synthétiques, fiables et actualisées, précise la revue.

4 nouveaux médicaments entrent dans la liste

Par rapport à son précédent bilan, Prescrire a ajouté quatre médicaments à sa liste : la chondroïtine pour soulager l’arthrose. Selon la revue médicale, ce médicament "expose à des effets indésirables parfois graves, dont des réactions d’hyper-sensibilité".

Figurent aussi le fézolinétant, qui permet de lutter contre les bouffées de chaleur lors de la ménopause. Mais encore le géfapixant, le premier médicament autorisé au sein de l’Union Européenne pour soigner une toux chronique réfractaire. Et enfin l’andexanet alfa : ce médicament n’est pas commercialisé en France. Il est proposé pour soigner des hémorragies graves.

Auteur : Par Pierre Peyret
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